samedi 9 mai 2009

Let's make love

Il y a des sensations comme ça. 
L'émotion provoquée par la fin d'un livre qu'on a aimé.
Une étreinte passionnée qui bercent des corps alanguis.

Le désir est insatiable. C'est jamais assez. Plus de mots! Plus de corps à corps!
La fin annonce le commencement d'autre chose.  Comment est-ce que ça pourrait être autrement? 

Alors reprenons :

"Majestueux et dodu, Buck Mulligan parut en haut des marches, porteur d'un bol mousseux sur lequel reposaient en crois rasoir et glace à main. L'air suave du matin gonflait doucement derrière lui sa robe de chambre jaune, sans ceinture."
[Ok.] James Joyce - Ulysse

Ou bien on commence par la fin?

"Et puis, il faudrait que je me décide enfin à noter les choses à faire dans un carnet..."
Ludmila Oulitskaïa - Mensonges de femmes [ Bien, bien..]

Oui, c'était beau. Surtout certaines phrases sur la fin [Encore elle] : 
"- Et alors ? Cela a marché?
 - C'est difficile, répondit Hava. Plus il y a de réponses, plus il y a de questions."

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