Il y a des sensations comme ça.
L'émotion provoquée par la fin d'un livre qu'on a aimé.
Une étreinte passionnée qui bercent des corps alanguis.
Le désir est insatiable. C'est jamais assez. Plus de mots! Plus de corps à corps!
La fin annonce le commencement d'autre chose. Comment est-ce que ça pourrait être autrement?
Alors reprenons :
"Majestueux et dodu, Buck Mulligan parut en haut des marches, porteur d'un bol mousseux sur lequel reposaient en crois rasoir et glace à main. L'air suave du matin gonflait doucement derrière lui sa robe de chambre jaune, sans ceinture."
[Ok.] James Joyce - Ulysse
Ou bien on commence par la fin?
"Et puis, il faudrait que je me décide enfin à noter les choses à faire dans un carnet..."
Ludmila Oulitskaïa - Mensonges de femmes [ Bien, bien..]
Oui, c'était beau. Surtout certaines phrases sur la fin [Encore elle] :
"- Et alors ? Cela a marché?
- C'est difficile, répondit Hava. Plus il y a de réponses, plus il y a de questions."
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