samedi 13 juin 2009

munnAaBle

La question du jour est ...

Devons-nous écouter ce que racontent nos rêves? Devons-nous, en quelque sorte, transférer le contenu de ceux-ci dans la réalité?
Les numéros se battent dans mes rêves. 80 - 50 -80 -11 - 06 - 02. En duel. Je me parle à moi même et je comprends dans la réalité du matin. Pourquoi?

Cookies. Granité Ananas. Les papilles en ébullition. Le coeur moite. Les ongles bleutés, ça plaît aux gosses. {Skins}


Ouais et l'amour qui arrive au grand galop. Drôle de rêve. Fucking rêve. Les mots se bousculent en moi, tous plus farfelus.

Je me demande pourquoi je n'arrive pas à composer une phrase longue, vous savez une de ces phrases interminables, "à rallonge" comme on lit parfois dans les copies de nos chers professeurs ; ouais, pourquoi j'arrive pas à pondre un paragraphe étirable et étiré à l'infini, un truc qui n'en fini pas de finir comme un ultime monologue qui laisse les lecteurs abrutis (ils retiennent leur souffle blafard pendant la lecture) ; difficile de résister à l'appel de certains mots, il n'y a pas de sens, rien n'est sensé : comme un "souffle blafard", c'est n'importe quoi vu que blafard ça signifie pâle, un souffle peut pas être qualifié de" pâle" mais j'aime l'idée alors peu importe, l'idée d'un souffle faiblard plus que blafard, question de point de vue sonore ; ça vous emmerde, quand est-ce qu'elle va s'arrêter, jamais, c'est peut-être bien le problème ou la solution en fait, oui, la solution.

--> Anna Blume

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